Simplication

des procédures, des formulaires, des objets et des concepts

sobriété

Rédigé par dir 3 commentaires

                                                  les commentaires (à la fin) sont très nombreux

 

22/02/2022 (Ô le palindrome !) 


La sobriété (décroissance et simplification) consiste à ajuster l'usage aux besoins (c'est le J de "juste suffisant", la 10ième règle de simplification).   

On constate depuis longtemps l’empilement de normes, le foisonnement des moyens de communication, les surconsommations (envenimées par l’obsolescence programmée). En conséquence l’objectif poursuivi se retrouve freiné dans sa progression, parfois hors d’atteinte, voire détourné. 

Pour diagnostiquer le manque de sobriété il faut dénombrer, revenir aux principes fondateurs et questionner l'utilité. 

Les 3R (regrouper, remplacer et rejeter) sont les moyens d’action à assortir parfois de pratiques d’accompagnement - les nudges-. 

Sans discernement la réduction présente les risques de toute ablation et certains objectent que l’abondance ou le détail sont marques de diversité et de démocratie. Enfin beaucoup craignent que la sobriété -même dite heureuse - ne réduise les plaisirs.

À titre d’illustration, 61 principes du Code du travail peuvent régir les 8.000 articles qu’il contient. Restent en suspens le maquillage des femmes et la proposition d’une réflexion sur les urgences hospitalières.   

Pour citations, un système est parfait quand on ne peut plus rien lui retrancher (Saint-Exupéry) et riche de dépossessions (Barbara) 

Classé dans : théorie Mots clés : aucun

3 commentaires

#1  - tous les commentaires a dit :

Colette
ce thème bien d'actualité touchant chacun d'entre nous.

Patrice
La sobriété agissante est-elle un mythe ?
J’ai décidé d’entrer dans ta problématique à partir de ce que tu écris à propos de Saint-Exupéry qui pensait : “un système est parfait quand on ne peut plus rien lui retrancher”. Ce qui voudrait dire qu’on lui aurait appliqué une cure de sobriété.
Le problème, c’est que par définition, un système est, à sa création, nécessairement sobre. Il est la réponse la plus simple et la plus performante possible que la nature, ou une organisation humaine, apporte à la résolution d’un problème. Sorti du néant, il est l’expression d’une nouvelle forme d’activité (de vie) qui n’aura alors que trois seules finalités :
- répondre à ce que l’on attend de lui
- tout en échangeant si possible harmonieusement avec son environnement,
- en veillant à survivre quoi qu’il en coûte.

Pour ce faire, il va s’auto-organiser, c’est-à-dire :
- Elaborer ses propres règles de fonctionnement et gérer les flux entre ses différentes composantes (notion de réseau).
- Délimiter son territoire (son espace vital) en traçant une « frontière » entre lui et son environnement (façon de borner l’espace au sein duquel s’appliquent ses propres règles).
- Interagir avec son environnement (dont font partie d’autres systèmes eux aussi organisés selon leurs propres règles).

C’est ensuite que ça se complique.
Soit le système se contente de fonctionner en ajustant l’usage au besoin (stricte suffisance) tout en répondant à ce que l’on attend de lui (il est vertueux), et alors il a des chances, toutes choses égales par ailleurs, de rester dans la sobriété.
Soit le système sort du simple rôle qui lui est dévolu, au risque de se dénaturer, de s’éloigner de sa finalité, et alors il ne fonctionne plus en osmose avec son environnement, ce qui le conduit à :
- Soit une crise relationnelle avec son environnement (contrôles accrus à ses frontières), laquelle implique de nouvelles règles, de nouvelles façons de fonctionner, des évolutions dans son organisation, ce qui l’éloigne de la sobriété.
- Soit une rupture dans les relations avec son environnement, laquelle implique que le système va vivre désormais en autarcie (fermeture hermétique de ses frontières). Pour survivre, il va devoir s’inventer une autre finalité, de nouvelles règles et une autre organisation lui permettant de fonctionner en circuit fermé, ce qui l’éloigne encore plus de la sobriété.

Ainsi, par essence, un système qui interagit avec son environnement est condamné par essence à se complexifier, car les changements incessants de cet environnement le poussent à s’adapter à ces évolutions qui l’impactent. Cette complexité vient en particulier du fait que les nouvelles règles qu’il crée pour lui permettre de s’adapter au changement s’ajoutent le plus souvent à celles qui existent déjà (cf. le code civil, le code du travail). Quand l’excès de règles finit par être contreproductif (frein au fonctionnement normal), il est très difficile de procéder à un retranchement des règles en trop. Le disfonctionnement qui résulte de l’excès de règles ne peut être résolu que par le passage à un nouveau système, qui repart sur des bases de fonctionnement sobres, car justes suffisantes (cf. passage de la IVème à la Vème république, ou actuellement questionnement sur un nouveau mode de scrutin à mettre en place).

Au bilan, l’enjeu pour la survie d’un système n’est pas de conserver éternellement sa sobriété originelle (utopie). Pour être vertueuse et éviter la sclérose du système, la sobriété est nécessairement agissante. Elle génère alors du nouveau et du mieux, et donc à chaque fois un peu plus de bonne complexité (comme il y a du bon cholestérol). Son rôle ultime consiste donc à gérer sobrement la transition inévitable du système vers de plus en plus de complexité, jusqu’au jour où il sera inexorablement (et heureusement) condamné à être remplacé.
Aussi, au lieu de dire que c’était mieux hier, mieux vaut-il affirmer que ce sera mieux demain.

Kha
La sobriété s’introduit dans le kaléidoscope de la simplification et essaye de trouver une place entre la modération et la réserve. Elle revoie aussi au « moins mais mieux » et donc au « Juste suffisant ». Plus terre à terre, elle est souvent reliée à notre vie quotidienne à la consommation, bien-être, santé, environnement et qualité de vie.
L’articulation sobriété-simplification conduit à s’interroger non seulement sur ce que seraient une stratégie sobre et une stratégie de simplification mais aussi à s’interroger sur leur pertinence dans le temps, et en particulier dans le temps présent et à venir. Un filon à creuser.

Armand
D’une certaine façon, je retrouve dans cette quasi opposition de concepts, l’expression qu’un graphologue avait employée pour résumer le profil d’un candidat : « puissante volonté de frein ». On pourrait dire aussi, comme Aragon « le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard.

Sinai
en attendant que malgré l'impuissance des medecins et des scientifiques, le covid se termine, peut être grâce a la 'sobriété agissante.

René
Bon, il s’agit donc de la sobriété agissante, c’est à dire de la sobriété dans l’action.
En quelque sorte économiser de l’énergie (et de l’argent) dans l’étude, la communication et de mise en oeuvre.
Les domaines d’application sont diverses. Cela peut concerner:
Une société humaine (sécurité, règlementations, lois, fonctionnement)
Le monde animale (domestiques ou sauvage, préservation, ou destruction des nuisibles)
Le végétal (agriculture raisonnée, intensive ou écologique, protection des forêts, etc.)
La Terre (préservations, pollution, etc.)
Les phénomènes plus ou moins incontrôlables (tornade , tempêtes, météorite, etc)
La science (orientation des recherches, domaines d’applications, crédit, financements,

Occam propose de se débarrasser des explications peu probables, mais il ne me semble pas préconiser de rendre simpliste ce qui est complexe. Pour juger qu’une explication est peu probable, encore faut-il la qualifier, donc lui accorder une considération initiale minimum.
Dans tous les cas la recherche de sobriété dans l’action me parait lié au risque que l’on accepte de prendre ou que l’on croit prendre. Des évènement récents en sont l’illustration. Le Tsunami de Fukushima n’avait peut-être pas été envisagé ou faisait partie des hypothèses peu probables. La mise en oeuvre accélérée de vaccins suit l’idée de risque-avantage qui ne semble pas universellement partagée.
Dans d’autres cas ce sont les coûts qui conduisent à se concentrer sur ce qui paraît essentiel. Il s’agit là de définir un degré de traitement des problèmes. Nous sommes proches d’une loi du genre Pareto qui voudrait là que 20% des réponses traitent 80% des problèmes. Cela pourrait aussi bien s’appliquer à la course à l’espace, au taux d’usure programmé des machines, ou au choix des domaines d’étude scientifiques.

Enfin, il y a le cas des sociétés humaines où la question est plus complexe. Ne pas entrer dans la nuance donnerait à l’action une universalité apparente. En fait cela conduit à un nivellement où tous reçoivent un traitement identique quelques soient leurs spécificités ou leurs besoins. Ça pourrait passer par le taux d’imposition unique, le salaire universel, ou la même heure d’un bout à l’autre de la planète.
La question est de savoir jusqu’où est-il judicieux de descendre dans la différenciation des cas? Nous en venons alors à la notion de décentralisation. Elle va dépendre de la capacité d’acceptation ou d’adaptation des bénéficiaires et de la capacité qu’ils auront eux-même à résoudre ce qui n’est pas contenu dans l’action-cadre universelle.
Si l’on s’en tient à la stricte pensée humaine, plutôt limitée, on peut admettre l’idée d’une résolution plus aisée en limitant le nombre d’éléments à considérer et le nombre d’hypothèses. Mais n’est-ce pas une notion dépassée quand des milliards de calculs sont maintenant possibles dans la seconde.
Enfin il ne faut pas négliger la complexité humaine dans son attitude psychologique, sociale ou politique. Elle peut très bien conduire à une absence de sobriété consciente quand d’autres enjeux prédominent.

Fabienne
je tempête et je pleure sur la bureaucratisation envahissante de notre pays, au détriment de l’action. Le Monde publie (édition datée de ce mardi) un papier de chercheurs envahis, eux aussi, par l’administratif. C’est une plaie que je crois très franco-française.

Christine
Car nous sommes au début d'un nouvelle an. Par répétition d'une année sur l'autre mais quand même par plaisir je viens vous adresser mes meilleurs vœux pour l'année 2022, symétrique pour partie dans le millénaire mais complètement dans la décennie ! Que 22 soit de bonne augure

François
récemment, j’ai écouté attentivement le jeune philosophe Gaspard Koenig qui veut mettre la simplification au cœur de la campagne électorale et à ce titre, se lance dans la présidentielle pour se donner une plate-forme de résonance. Qu’en penses-tu ?
Il conjugue le plus grand libéralisme avec la plus grande simplification des règles pour plus de clarté et de respect par tout un chacun.

Guy
Ma femme et moi étant partis du principe que la seule façon de préserver nos biens était de les distribuer, c'est ce que nous avons fait. La sobriété est donc pour nous une compagne intime. En fait, elle l'était déjà beaucoup si l'on en juge par la vétusté de nos meubles entre autres

Alain
dans un autre domaine, celui des grillades, après avoir essayé pendant longtemps des recettes sophistiquées et exotiques avec parfois des épices dont j'ignorais jusqu'à l'existence et qui au final laissaient perplexes quant à la viande utilisée tellement le goût était masqué, , je suis revenu, en accord avec curnonski décrétant qu "en cuisine les choses doivent avoir le goût de ce qu'elles sont ", à des basiques sans artifice comme par exemple des "coustellous" ( travers de porc) que nous avons plaisir à "rousiguer" (ronger) nature juste sortis des braises ... sobriété ou simplicité ?

#2  - Claude C a dit :

Waterloo…

Cambronne, qui commande l'un des bataillons, est gravement blessé. Le général anglais Colville le somme de se rendre. La célèbre réplique du général français fuse alors : "La garde meurt, mais ne se rend pas ! Colville réitère son injonction : et c'est à cet instant que Cambronne aurait lancé son fameux « Merde ».

Un seul mot illustre ici « la sobriété agissante », il vient après une réplique »célèbre »,qui s’oppose à une demande inacceptable ; qui réitérée, trouve sa conclusion par un seul mot « juste suffisant » significatif, lourd de conséquences ramené à son expression la plus construite dès lors que comme le suggère Saint -Exupery, on ne peux plus rien lui retrancher sans lui faire perdre , existence, substance et sens..
Dans bien des cas de seuls mots ajusteront l’usage au besoin bien mieux que de longues diatribes : Merci, Bonjour, Amen...Ils seront sobres par leur concision, explicites dans le contexte ou ils sont exprimés, actifs ou agissants dans tous les cas : les deux premiers génèrent l’empathie, le troisième clôture les débats et/ou engendre l’espérance...

#3  - Marielle a dit :

Avant de parler de la sobriété agissante, je voudrais d‘abord m’arrêter sur la sobriété exprimante, ou plutôt l’expression sobre, pour en faire l‘éloge. J’avoue ne point adhérer au principe que tu suggères « pour bien avancer, faut pas nuancer ! ». La sobriété ne doit pas être la négation de la complexité. En effet, me semble-t-il, notre société actuelle souffre justement de débats où s’entrechoquent, sans s’écouter, des piapias grandiloquents et simplistes, sans le moindre souci de chercher les justes nuances qui synthétiseraient clairement points de consensus et points de divergence.

L’amour de l’expression sobre me fait préférer Racine à Hugo, La Fontaine aux traités de moral bavards, les haîkus aux élégies à rallonge. L’expression sobre ne s’accommode pas de la paresse car, ne nous y trompons pas, laisser filer sa plume ou sa lange est beaucoup plus facile que de distiller sa pensée, de se battre avec soi-même pour en extraire les fondements essentiels et trouver les moyens d’une formulation économe. Bref, satisfaire à l’adage de M. Boileau « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement » est une tâche ardue. Elle l’est d’autant plus si on a le souhait de ne pas demeurer » dans son couloir » et de s’insérer effectivement dans un débat, car la matière à distiller doit alors inclure le décryptage des autres points de vue et leur mise en regard avec sa propre posture.

Je confesse piteusement ressentir quelque impuissance sur les conséquences pratiques à tirer de ces considérations. Comment promouvoir l’art de l’écoute et du consensus comme des vertus personnelles ? Comment promouvoir la nécessité de sacrifier certaines opinions personnelles à l’intérêt collectif et l’utilité de s’astreindre à la difficile dialectique pour choisir une juste ligne de démarcation ? Ce sont là des ambitions bien distantes des représentations collectives au temps des réseaux sociaux et des réputations basées sur les like.

Je reviens à la maxime de M. Boileau. Ce qui est marquant dans les textes illustrant une expression sobre authentique, c’est leur fluidité et leur évidence. Devant l’œuvre faite, on a le sentiment qu’il n’eut pas été possible de dire les choses autrement. C’est frappant chez La Fontaine. Cela m’amène à la notion d’égance. En mathématiques, on qualifie d’élégante une démonstration qui arrive à ses fins par la plus grande économie de moyens. Ainsi, préféré-je associer à la sobriété agissante une ambition esthétique plutôt que l’idée d’une purge et d’une contrainte appauvrissante.

A dire vrai (et pardon de cette lapalissade), chercher à s’auto-convaincre de l’opportunité de la sobriété agissante est un problème de riche. Les pauvres, poussés par le nécessité, ne se posent pas la question et appellent plus simplement cela le système D ou la débrouillardise. La qualité recherchée n’est alors pas ‘l’élégance mais l’astuce. Au demeurant, ce n’est pas incompatible car l’astuce peut être une forme d’élégance : les mathématiciens saluent l’ingéniosité d’un chemin plus direct évitant des raisonnements trop balisés et didactiques.

Mais l’astuce manque de prestige. Tous ceux qui connaissent la vie des administrations et des grandes organisations savent que pour briller au firmament, il vaut mieux faire étalage de l’ampleur de ses budgets, troupes et prestataires, que de produire du jus de cerveau. L’inflation des normes et l’obésité des codes (celui du travail et les autres) ne sont certainement pas étrangères à cela : l’opinion commune tend à juger l’mage d’un ministre à l’aune du volume de textes dont il est l(instigateur. Il y a ici, à la fois, paresse et aveu d’impuissance. Il est plus aisé de juger des moyens que de juger des résultats. Il faudrait, d’abord, savoir de quels résultats on parle ,ensuite, s’interroger sur la manière, au moins approximative, de les mesurer, enfin, avoir les moyens et le temps pour cette mesure…

Et puis, l’astuce est une « qualité » ambivalente, comme le montrent ses synonymes, qui évoque l’intelligence comme le subterfuge. Il y a dans l’astuce un parfum de non-conformité, une sortie de cadre trop séduisante pour être tout à fait honnête. Je suis tentée de faire le lien avec la notion d’intuition.

Pour m’expliquer sur l’intuition je veux, d’abord, raconter une anecdote remarquable que j’ai entendue récemment. Le sculpteur Calder et sa femme voulaient quitter la France occupée (Calder était juif). Ils vont voir le docteur Petiot. Celui-ci, après leur avoir expliqué comment il allait les aider à fuir, s’absente momentanément de la pièce. La femme de Calder (qui est médecin) entraine alors son mari dans la rue et lui dit « Cet homme a les ongles noirs alors qu’il se prétend chirurgien, Jamais, un chirurgien n’aurait les mains dans un tel état, on ne peut lui faire confiance ». Ce détail leur a sauvé la vie. Pourtant, si quelqu’un s’était, à l’époque, mis en tête d’écrire un guide de recommandations à destination des juifs en fuite, il n’aurait sans doute pas précisé de regarder les ongles de ses interlocuteurs (sauf à aboutir à un bottin énorme et illisible).

L’intuition est ce qui nous inspire un choix ou un acte, dont la justesse peut se confirmer a posteriori, mais dont les fondements sont, sur le moment, apparemment opaques et/ou anecdotiques. On hésite à prendre l’intuition au sérieux car elle semble s’apparenter à un pouvoir magique. Ma conviction est que c’est une capacité individuelle à appréhender la complexité qui, plus ou moins consciemment, va faire des analogies et raccourcis inattendus, mobiliser des ressources a priori non signifiantes ...

L’astuce et l’intuition ne se limitent pas sur les ressources utilisables ; ou, plus exactement, si elles se limitent sur la quantité des ressources, par choix ou nécessité, elles ne se limitent pas sur leur nature. Au contraire, elles font feu de tous bois, improvisent, détournent, réinventent, s’affranchissent des règles du jeu pour profiter à plein du jeu dans les règles. Bien sûr, cela ne va pas sans risque : agir hors des méthodes et cadres balisés peut marcher… ou pas.

Une chose est sure, une société algorithmique, capable, par ses procédures et réglementations, de couvrir l’intégralité de la complexité par une rationalité explicite est impossible. Et poursuivre trop loin cette chimère tend à devenir invivable. Il faut laisser des « zones blanches » où s’exercent le jugement et la créativité individuelles. Il faut faire confiance à l’intelligence et à la responsabilité personnelles mais le faire sans angélisme, en assumant les conséquences qu’elles emportent en termes d’erreurs, d’échecs, d’aventure dans l’expérimentation. Encore faudrait-il que Gouvernements et Administrations descendent de leur piédestal pour ne plus prétendre à la toute-puissance, et que, tout aussi bien, les citoyens-usagers cessent de faire semblant d’y croire et de l’exiger.

Bon, ce long pensum n’est pas un bon spécimen d’expression sobre. Pour plaider les circonstances atténuantes, je tente, pour conclure, un haïku :

Astuce, élégance,
Travail en soute, intuition,
Agis sobrement.

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