Simplication

des procédures, des formulaires, des objets et des concepts

Les risques des précautions

Rédigé par dir 5 commentaires

Oh l'oxymore !

Les précautions, censées nous prémunir contre les risques, génèrent à leur tour, d'autres risques bien spécifiques.

Elles exigent par ailleurs préparation et surveillance. Un bel ensemble de complications !

 

Les risques des précautions abondent, par exemple, dans la santé, l'assurance ou l'nnovation.

 

Classé dans : théorie Mots clés : aucun

liberté en escalier

Rédigé par dir Aucun commentaire

DS

 Pour s'élever faut souvent un escalier
et pour descendre on peut aussi le prendre.

Belle Illusion de liberté !
Car à leurs deux extrémités,

ce sont désormais les marches qui nous guident ;
à toutes nos intentions elles président.
Le mouvement du balais se fait dans un sens
Et l'esprit de l'escalier vient quand on descend.

Cette précision vaut-elle
pour une bien plate échelle ?

 

 HJR

Pour s’élever, souvent, l’escalier est requis,
Et pour le redescendre, il suffit d’un même appui.
Belle illusion que ce mirage de montée,
Car en guise d'ascension, on cherche la liberté.
Ce sont les marches, hélas, qui mènent nos idées.
Elles guident nos pas, nos élans, nos fiertés.
Le balai ne s’agite que dans un unique sens,
Et l’esprit redescend quand on croit qu’il avance.

Le désir nous propulse, et pourtant nous retient.
Chaque pas que l’on fait nous échappe un matin.
Cette règle vaut-elle aux barreaux d’une échelle,
Où l’on monte en tremblant, l’âme moins solennelle ?

 

FM

« La sagesse, c’est de savoir descendre l’escalier que l’on a monté avec orgueil. »

 

 GC

le meilleur moment de l'amour c'est quand on monte l'escalier 

 

 

BMV

Aux extrémités d’un escalier, en haut comment bas, 

Par définition il n’y a plus de marches donc plus de guide 
 
Quant à l'esprit de l’escalier,
Perso j’y ai toujours vu d’y rester coincé, 
En montées et descentes qui toujours en fuient toute extrémité, haute ou basse qu’importe. 
 

JFR

Stairway to  heaven (Led Zeppling) 
 
 
TL

CONFESSIONS D’UN ESCALIER 

Bonjour, je me présente : je suis escalier, un simple escalier, mais un escalier en pleine crise existentielle, et croyez-moi, ce n'est pas simple d’être planté ainsi dans le décor.

Car contrairement à une porte qui est ouverte ou fermée, moi, je ne sais jamais si je monte ou descends. Cette ignorance est raide pour un escalier qui rêvait d'être un escalier d'honneur ; me voilà relégué au rang d'escalier de service.

Justement, à la dérobée, comme ça, au tournant de ma réflexion, je me demande si cette incertitude n'est pas due au fait que j’ai l'esprit dans l'escalier ? Ou pire encore, l'escalier dans la tête – vous savez, quand on pense de façon obsessionnelle.

Or, bien que solide de construction, cette indécision me rend instable. Mes fondations tremblent, je chancelle de haut en bas, tourne en rond comme dans une cage d'escalier, dévale une mauvaise pente. Ce non-sens me tourne les sens. 

Il faut dire aussi que mes colimaçons ne m'aident guère pour aller droit au but ; difficile dans ces conditions de tenir la rampe et de se sentir à niveau ! C’est la loi de l’emmarchement maximum.

En fait, pour fonctionner correctement, il faut qu'on me marche dessus. Sinon, je ne marche pas. Enfin, façon de parler ! Mais franchement, ce n'est pas une vie ! Oui, je m’avance, – là de nouveau façon de parler –, j'ai besoin qu'on me piétine pour exister ! Car mes marches ne marchent pas ; elles restent figées sur place, entre parquet et plafond.

De fait, être escalier, c'est bien beau, mais être un escalier sans pieds, c'est être un escalier pour rien, un escalier va-nu-pieds. Alors que l'ascenseur, grâce à ses boutons, lui, au moins – pour ne pas dire en plus –, a de l'élévation ! Moi ? C'est plutôt « Marche ou crève ! » Toutefois, si l'escalier mécanique facilite la vie, lui fait défaut cette âme qu'a l'escalier traditionnel.

Cela dit, tout bien considéré, je me réjouis que les humains montent ou descendent avec moi. Mais moi, suis-je montant ou descendant ? Si quelqu'un monte mes marches, est-ce que moi, je descends vers lui ? Et s'il me descend, est-ce pour autant qu'il me monte ? Et quand il m'emprunte, me rend-il… Véritable relativité architecturale !

Et si je n'étais « ni montant ni descendant », mais les deux à la fois ? Après tout, le chat de Schrödinger « était tout en n’était pas ». Ne suis-je pas pareil ? En effet, tant que personne ne me marche dessus, je suis simultanément dans tous les sens en même temps ! Tel un escalier à tous les étages !

Hors quantique, revenons à la réalité, je ne monte ni ne descends. Je relie le haut et le bas, l'effort et la récompense, le présent et l'avenir. Comme un pont vertical, un trait d'union de béton, un escalier de liaison... Je traverse les escaliers du temps, magnifique métaphore pour le passage des années. D'ailleurs, je vais tenter une passerelle supplémentaire vers la compréhension… Finalement, je suis peut-être tout simplement un escalier de secours pour ceux qui cherchent leur voie ! Je les vois souvent se croiser…

De fait, il y a entre vous et moi une complémentarité : les humains ont besoin de moi pour s'élever, moi, j'ai besoin d'eux pour ne pas m'abaisser. En fait, on fait la paire... la paire de pieds. Cela dit, je préfère quand ils grimpent, car quand ils descendent, ils me tournent le dos. C'est vexant de se faire piétiner sans même être regardé, alors même qu'ils regardent où ils mettent les pieds !

Autrement dit, si vous voulez me rendre service, marchez sur moi. Je ne veux pas être celui qu'on ne remarque que quand on trébuche, que quand on rate la marche. Alors, en avant, qui m'aime me suive et me piétine à l’envi ! Chacun faisant sa part d’effort.

Au bout du compte, je mène donc, sans aller nulle part, une vie d'escalier. Mais je reste optimiste : chaque jour, je vois du monde s'élever grâce à moi. Même immobile, je demeure dynamique d'esprit. Je ne bouge pas, mais je progresse avec les autres. Et j'ai appris qu'il faut accepter de dévaler l'escalier pour rebondir, ou zigzaguer comme un escalier de meunier pour échapper à la monotonie.

En somme, je suis discret ; je permets de monter ou de descendre, de changer d'état social ou de chemin, tout en restant dans l'ombre, si bien sûr, personne n'allume la lumière dans le hall.

Alors, si vous avez besoin d'un coup de pouce pour brûler les étapes et gravir quatre par quatre l'escalier de la réussite, prenez l'escalier : je suis là pour vous aider à monter à l'échelle sociale ou personnelle, là pour vous faire faire un pas de plus.

En un mot, je fais l'escalier, puisque cette expression signifie aider les amis à monter. Et savez-vous la raison pour laquelle j’en suis fier, c'est parce que l'escalier de la vie ne connaît pas le repos : chaque jour nous oblige à monter vers nos rêves ou à descendre vers nos racines."

 

JMP

C'est accordé bien peu de valeur à l'échelle et à ceux qui se donnent tant de mal à montrer cette échelle sociale même si pour y parvenir certains sont un peu plat. Maintenant va dire au meunier que l'échelle est plate ?
J'espère en réhaussant l'échelle que je n'aurais pas dévalé les marches. Pour ma défense je suis bien accroché au barreau de l'échelle ou de la rambarde. La chose se défend.

 

KB

Ton message soulève des réflexions profondes sur la nature des chemins
que nous empruntons, qu'ils soient ascendants ou descendants ou qu'ils
soient verticaux ou horizontaux. L'idée que la neutralité de l'escalier
peut être altérée par notre perception est intéressante. Cela soulève la
question de notre intention et de la manière dont elle influence notre
expérience.
Le parallèle avec l'échelle souligne également cette dualité. Chaque
outil, qu'il soit pour monter ou descendre, porte en lui des
connotations qui varient selon notre perspective.
En ajoutant l'idée chinoise selon laquelle le nettoyage d'un escalier
commence par le haut, paradoxalement, on comprend que pour améliorer
notre situation, il est essentiel de commencer par les fondations ou les
causes profondes. Cela rappelle que nos actions doivent être guidées par
une intention claire et consciente.
Merci pour cette réflexion stimulante ! Que penses tu de l'idée que
notre intention peut transformer notre expérience, indépendamment de la
neutralité apparente des moyens que nous utilisons ?

 

JMP

Etroit, robuste, difficile à emprunter ; l'important nest pas où il est mais où il va -même si l'un ne va pas sans l'autre-

 

IA

Pour s’élever, il faut monter,
Des marches, il faut s’approcher.
Pour descendre, même trajet,
L’illusion reste le secret.
L’escalier guide nos envies,
Préside à toutes nos folies.
Même l’échelle, plate ou droite,
Nous dicte encore la voie étroite

Classé dans : animation Mots clés : aucun
Fil RSS des articles