Simplication

''Celui qui craint de perdre ne peut pas faire de bénéfices". George Soros

Il est multimilliardaire et investisseur star : George Soros est actif en bourse depuis des décennies, il gère plusieurs grands fonds d'investissement et hedge funds. On lui reproche souvent d'être un « spéculateur », car il a notamment parié sur la baisse des cours sur les marchés - y compris de monnaies comme le mark ou la livre britannique. Mais il a toujours réussi à constituer un bon portefeuille d'investissement et à réaliser de gros bénéfices sur les marchés boursiers.
A-t-il raison ? En partie, oui. En règle générale, les investissements à bon rendement sont plus risqués que les placements sûrs. C'est pourquoi il est si important d'être au clair sur ses objectifs financiers et sa situation patrimoniale personnelle avant d'investir.

En AMOUR si tu veux prendre trop de précautions, tu ne le connaitras jamais l'AMOUR !...

N'est-ce pas ?...

Précautions :

Ne pas connaître la déconvenue du refus de l'autre
Ne pas risquer la fin de l'amour
Ne pas risquer que trop d'amour fasse passer à côté d'autres choses...
C'était un exemple...

J'adore l'expression : "Point trop n'en faut !".

Elle résume assez bien la limite de chaque action.

Et là c’est ton sujet : il m’a expliqué que
— tout antivirus est un filtre,
— donc tout filtre peut créer des bouchons (= il ferme un flux)
Par exemple, en l’occurrence pour mes emails, quand un anti-virus filtre des proxys (mot que j’ai découvert) il peut créer un problème majeur = déplaire à exchange !

« Il ne savait pas qu’il avait peur d’avoir peur... »



De peur d’être contaminé il ne fréquenta plus personne, et, quand il allait à l’office, il ne trempait plus les bouts de ses doigt dans le bénitier avant de se signer.

Il ne conduisait plus redoutant d’être accidenté.

Inutile de vous dire qu’il ne voyageait plus depuis déjà très longtemps en avion...

Il avait transformé toute ses économies en lingots et pièces d’or redoutant les fluctuations des placements financiers jusqu’alors consentis.

Il payait fort cher mais il avait contracté les assurances contre tous les « risques de la vie »

Il avait une connaissance encyclopédique des maladies susceptibles de le frapper et à la moindre alerte par lui constatée, il harcelait pour se prémunir généraliste et spécialistes.



Il finit par mourir d’ennui..

l'anticipation nous rend plus fragile et faible à l'imprévu

Je vais essayer de te donner ma vision de ce qui pourrait être un des nombreux angles d’attaque pour répondre à ta question.

Pour cela, je vais m’appuyer sur la définition livresque des deux termes et sur les réflexions en cascade qu’elles m’inspirent.



1) Les définitions :

- Précaution : Disposition prise pour éviter un mal, un inconvénient, un danger, un désagrément ultérieur pressenti ou en atténuer l'effet. Induit la notion de prudence et de clairvoyance, mais aussi de sagesse.

- Risque : Danger éventuel plus ou moins prévisible.

Éventualité d'un évènement qui peut causer un dommage.

2) On ne peut pas dissocier la notion de précaution de celle de risque.

Pour envisager de prendre une mesure de précaution, il faut évaluer la nature et la probabilité de survenance du risque qui la nécessiterait, ainsi que la dimension de ses effets.

Ainsi, la précaution visera les risques hypothétiques, non encore confirmés scientifiquement, mais dont la possibilité peut être identifiée à partir de connaissances empiriques et scientifiques. Exemples : le développement des organismes génétiquement modifiés, les émissions des téléphones portables, le génie génétique, l’Intelligence artificielle, …

Par contre, dans le cas de risques avérés dont l'existence est démontrée ou suffisamment connue pour que l'on puisse en estimer la fréquence d'occurrence et les conséquences réelles, on ne parlera plus de précaution mais de prévention. Le fait d'être probabilisable rend en effet le risque assurable. Exemples : le risque nucléaire, l’utilisation de produits tels que l’amiante, …

3) Pour chacun d’entre nous, la question de la prudence, de la prévoyance et de la sagesse renvoie à celle de notre capacité intellectuelle et cognitive à évaluer les risques, en particulier quand il est nécessaire pour cela de disposer de connaissances scientifiques, historiques ou autres en lien avec un risque précis.

Exemple : Quel est le risque qu’un cataclysme touche une centrale nucléaire et devienne un véritable danger pour la population ? Quel est le risque qu’un nouveau vaccin élaboré rapidement ou dans l’urgence (ex : Covid) comporte un danger pour l’homme ? Quelle est la part réelle de l’activité humaine dans le changement climatique ? L’IA ne risque-t-elle pas de nous dépasser un jour ?

Si l’expérience peut parfois faire fonction de connaissance, elle peut se révéler insuffisante pour établir le bon diagnostic et prescrire la solution optimale.

Et dans des domaines pointus, il est nécessaire de se référer au « sachant », à l’experte, au scientifique, à l’Historien. Mais le doute peut alors surgir sur leur capacité à détenir vraiment la « vérité » et faire ainsi le nid du complotisme.

4) Leprincipe de précaution est une approche de la gestion du risque qui prévoit que, si une politique ou une mesure présente un risque potentiel pour la population ou l'environnement et qu'il n'existe pas de consensus scientifique sur la question, cette politique ou cette mesure ne devrait pas être poursuivie.

Il s’appuie sur le fait qu’en dépit d'absence de certitudes à un moment donné due à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient avant tout de prendre des mesures de gestion des risques afin de prévenir des dommages potentiels graves sur notre environnement et notre santé.

Pour autant, en cas de risque de dommages graves ou irréversibles (Exemple : le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement), l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives (et proportionnées) visant à prévenir le risque.

5) En matière d’aide à la décision, notons deux effets liés à l’excès de précaution :

La tendance à être précautionneux peut conduire à une altération du jugement, ou être exploitée par certains pour créer un sentiment de peur.
Elle peut alors induire une paralysie de la décision et donc de l’action.
Tout est en définitive une question d’évaluation du rapport risques/opportunité :

Faut-il par pure précaution prendre le risque de passer à côté d’une précieuse opportunité ?
Ou faut-il au nom d’une opportunité mal évaluée prendre le risque de se trouver confronté au pire ?
Adam s’est-il vraiment posé ces questions quand il a accepté de partager avec Eve la pomme qu’elle lui tendait ?

Savait-il qu’en la refusant, il n’accéderait jamais à la conscience qui le ferait échapper au diktat de l’instinct, mais au prix de la culpabilité de ses actes dont il deviendrait pleinement responsable ?

Risques et Précautions sont deux termes opposés.
Soit je prends un risque en faisant quelque chose, et arrive éventuellement à mon but.
Sois je prends des précautions pour faire quelque chose, et éventuellement je ne le fais pas.
Cela me fait penser aux normes qualité apparues dans les années 1990.
Il faut analyser chaque action dans l’entreprise et dire ce qu’il faut faire en cas de dysfonctionnement.
Chaque action que l’on entreprend, que ce soit personnellement ou professionnellement, présente un risque. Elle peut se dérouler différemment de ce qui est prévu. Lorsque c’est le cas, il faut analyser pourquoi, et faire en sorte que cela ne ce reproduise plus, en appliquant des procédures que l’on peut assimiler à des précautions.
C’est ainsi que les Ingénieurs Qualité ont créé des procédures qui minimisent les initiatives des exécutants.
Le cas le plus cocasse que j’ai rencontré a été dans le monde du transport routier de marchandises : Un matin où il faisait chaud, un conducteur n’est pas parti livrer sa marchandise, car la clim du véhicule ne fonctionnait pas. Et il n’y avait rien d’écrit dans les procédures, pour cette situation. Donc, il n’est pas parti livrer et a attendu l’arrivée d’un mécano.
Or la livraison était urgente (produits frais), et comme la livraison n’a pas été faite à l’horaire prévu, l’entreprise a dû payer une forte indemnité.
Alors qu’il suffisait de rouler avec les fenêtres ouvertes, comme on faisait avant la clim dans les véhicules.
Des précautions qui ont entrainé le risque de perdre le client !

la serrure électronique s'est retrouvée identique pour deux appartements

le cache anti abeille qui occulte le moteur d'avion n'a pas été repéré à l'inspection

L'évaluation des risques consiste essentiellement à développer et à gérer des événements et des scénarios imaginaires.

L'exercice intellectuel consistant à imaginer, créer et gérer un nombre infini d'événements et de scénarios pour évaluer les risques, cela exige une réflexion rationnelle et ciblée.

L'évaluation des risques repose essentiellement sur une quantité relativement limitée d'informations et une grande part d'imagination. Certaines informations sont retenues à partir des scénarios antérieurs ou similaires. Des scénarios et des projections imaginaires sont ajoutés afin d'estimer les résultats probables, tant positifs (bénéfices) que négatifs (risques). L'évaluation des risques est réalisée par les personnes les plus concernées par les résultats du scénario.

Les scénarios sont composés d'événements individuels qui, en théorie, pourraient se produire dans le futur. Ces événements individuels imaginaires sont définis par une probabilité de leurs résultats éventuels et associés à celle-ci. Ces résultats sont supposés se produire dans les limites et les contraintes.

Une fois qu'un scénario et ses événements se sont produits, leurs résultats sont documentés, regroupés, analysés et utilisés pour nourrir l'imagination nécessaire à la création d'événements et de futurs scénarios.

Ainsi, l'évaluation des risques constitue une bibliothèque de scénarios imaginaires, chacun contenant une série d'événements imaginaires. Chaque événement imaginaire s'accompagne de risques imaginaires et de résultats potentiels imaginaires. Des réponses appropriées (imaginées) sont également établies pour les événements et les scénarios.

Pour simplifier l'évaluation des risques, la gestion de l'imagination est essentielle. Interrogez-vous sur votre processus de pensée et la réalité. Par exemple, pourquoi projetez-vous des risques pour un événement spécifique ? Existe-t-il d'autres événements possibles que vous n'imaginez pas ?

Enfin, je recommande également d'appliquer la théorie des jeux, le hasard, les probabilités et les modèles avec précaution.

Quand les airbags tuent ...

Publié le 29 juillet 2025
Airbags Takata : le Ministère des Transports renforce les obligations de sécurité à la charge des constructeurs...
Source : Site Ministère des transports.

Dire que les précautions génèrent des risques est une affirmation. Toute précaution prise entraîne un ou des effets secondaires qui ne constituent pas forcément un risque. Tout dépend du cas d'affaire que l'on a ou non fixé. Il n'y aura risque véritable que si l'effet secondaire remet en cause le cas d'affaire.

Premier risque Lorsque le dispositif de précaution est défectueux
Un bon exemple est celui du coussin de sécurité (airbag) TAKATA. Ce coussin de sécurité dans les voitures est destiné à protéger les passagers en cas de c’accident.
Or il a déjà tué une dizaine de personnes en raison d’’une explosion intempestive due à un défaut de fabrication. Ce coussin est en train d’être retiré des véhicules

Autre exemple Les chaloupe de survie sur les navires ou les plateformes sont destinées a sauver les passagers d’un navire avant que le bateau coule lors d’une voie d’eau ou brule entièrement lors d’un feu à bord. Ces chaloupes sont accrochées a des filins et descendues à l’eau. Or le système de descente parfois fonctionne mal et la chaloupe descend de manière incontrôlée : un des filins descend plus vite due l’autre et la chaloupe penche dangereusement ou elle descend trop vite et c’est le choc en arrivant à l’eau


Deuxième risque les procédures
Les procédures compliquées sont mal comprises et mal appliquées, voire rejetées. Elles ne sont pas suivies et on obtient le contraire de l’effet escompté
Elles peuvent parfois être dangereuses si elles sont appliquées. Exemple J’ai vu sur l’autoroute A9 vers Béziers, un tronçon de 500m limité à 90 KM/H entre deux parties à 130 KM/H. Renseignement pris, j’apprends que le tronçon n’avait plus de bande d’arrêt d’urgence, ce qui entraine pour obéir à la procédure ou à la règle des autoroutes, de limiter la vitesse.
Mais cette réduction soudaine de la vitesse entraine des risques d’’accident. Et personne ne l’observe, les automobilistes ne ralentissent pas.
Dans ce cas là il faut obtenir une dérogation à la règle car elle est dangereuse.