Simplication

des procédures, des formulaires, des objets et des concepts

quantité et nature

Rédigé par dir 5 commentaires

Quand le nombre de ses composants varie la nature de leur ensemble varie. On sinterroge ainsi sur l'essence d'une chose et sa stabilité quant à la quantité.

Les exemples abondent. Quelques grains de sable deviennent un tas puis une plage, des livres épars constitueront bientôt une bibliothèque, des cheveux arrachés signalent un prochain chauve, l'orchestre se transforme en soliste, etc. La chimie alimente beaucoup d'autres exemples : un atome de plus modifie la molécule.

Souvent la bascule est douce, parfois brutale et déterminée. Avec cinquante centilitres de plus la bouteille se grandit en magnum et une seule goutte d'eau fait déborder le vase.

Ce sont donc les normes qui régissent le passage. Elles sont culturelles, environnementales, quantitatives, expérimentales ou de conviction. Il nous paraît plus facile de discourir avec des quantité faibles. Mais au-delà ? Quand la bascule est douce aucun autre mesure ne nous est disponible que la maille du concept et l'appréciation.

Mais une tolérance à des appréciations diverses rend difficile la communication Alors, existe-t-il une appréciation
universelle ? oui celle qui est appréciable et précieuse à tous, la vie, la hauteur d'un homme

Il était bien normal de s'interresser à cette relation à la quantité car justement la simplification en prône la diminution.

Classé dans : théorie Mots clés : aucun

5 commentaires

#1  - armand a dit :

je me serais engouffré sur le rapport entre contenant et contenu. J’aurais donc précisé que, selon moi, il n’y a aucun rapport automatique entre eux. Au contraire : le contenant est supposé être fixe (la bouteille) et le contenu variable (le liquide). Bien entendu il existe des bouteilles de plusieurs contenances…. et des « bag-in-box » qui s’adaptent au vin contenu…. sauf à vouloir en mettre plus que le volume maximum indiqué sur l’emballage !

#2  - Goury a dit :

mais à partir de quand cela change-t-il ? un pourcentage

#3  - Dom a dit :

@armand : un contenant peut avoir de l'élasticité comme un sac de billes

#4  - Claude a dit :

Je prendrai le scrutin majoritaire

En éliminant ( diminuant du nombre des suffrages exprimés: les nuls et les blancs), la finalité, à savoir l'élection d'un candidat, lui donne une majorité relative qui n' est qu'un pourcentage majoritaire, de ceux des bulletins retenus comme valides.

C'est bien la représentativité ( la nature du contenant) finalement qui est altérée, notamment si un jour nuls et blancs devenaient majoritaires...

Conséquence: Quelle légitimité pour s'exprimer au nom de tous ?

#5  - Marie-Ange a dit :

Si une dénomination a été donnée en ayant pour base une quantité définie, l’augmentation de la quantité donnera lieu à une autre dénomination. Ex : Magnum, jéroboam, mathusalem, melchior…
Ainsi, lorsqu’une quantité se rapporte à un nom, le rapport est facile. La situation se complique dès lors qu’il y a dépassement imprévu, incontrôlé, excessif…
Quelle est la base de mesure dans ce cas-là ? A partir de quand peut-on parler d’inondation : lorsque la rivière commence à sortir de son lit, lorsqu’elle avance sur une route ou lorsqu’elle s’introduit dans une habitation ?
Un objet de décoration sera un simple bibelot s’il est posé tout seul sur une étagère ; si dix objets de même nature sont posés sur la même étagère, on parlera de collection. Là encore, à partir de combien d’objets passerons-nous de la notion de bibelots à la notion de collection ?
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